Le 24 août de cette année, deux collaboratrices de Naturaly se sont essayées à une séance de sonothérapie au cabinet de Mme Gitta Mallek. Elles racontent leur expérience.

 

L’expérience de Jessica

 

Vendredi, début d’après-midi. Gitta m’attend vêtue de blanc. Elle m’invite à entrer dans son espace. Nous démarrons la séance par une brève discussion sur les motifs de ma consultation, mis à part la séance « test ».

 

Installée sur le lit sonore, j’attends avec impatience de voir ce à quoi peut ressembler le son de cet « instrument thérapeutique ». Puis soudain, les cordes se mettent à chanter et mon corps à vibrer. Contrairement à la harpe, le lit sonore présente des tonalités plus graves et plus métalliques.

 

Après trois quarts d’heure de détente profonde, Gitta se met alors à fredonner des chants sacrés. Ce fut un moment fort curieux, car ceux-ci n’ont ni paroles ni mélodies distinctes. Puis, vient au tour de la flûte et du « Guda hand drum », une sorte de tambour en métal dont le son à la fois métallique et doux m’a particulièrement plu.

 

Cette séance m’a permis de découvrir que le bien-être et la relaxation ne passent pas uniquement par le toucher, mais également par l’ouïe. Grâce à tous ses instruments thérapeutiques, Gitta m’a montré que le corps vibrait de manière complètement différente au son de chaque instrument. Je me suis ainsi sentie relaxée, recentrée et plus réceptive énergétiquement.

 

Force est de constater que chaque partie de nous est sensible aux tonalités de l’environnement dans lequel nous vivons.

 

Ressentis : amélioration de la confiance en soi ; meilleur ancrage au monde terrestre ; apaisée ; sommeil plus réparateur

 

L’expérience de Valentine

 

Le cabinet se trouve dans un petit immeuble situé dans une zone résidentielle de Peseux. Nous sommes vendredi, il est 15h30. J’arrive pile à l’heure devant la porte de Mme Mallek, qui m’avait prévenue à l’avance qu’elle ne disposait pas de salle d’attente. Comme à mon habitude, j’avais soigneusement évité l’ascenseur pour emprunter les escaliers. Mme Mallek me fait entrer dans la salle de soin. A gauche se trouve le lit sonore, recouvert d’un beau tissu bleu. Après un court échange sur les motifs de ma visite, elle m’invite à me coucher sur le lit.

 

Durant la séance, j’avais pour consigne de me focaliser sur mon ressenti, sur ce que mon corps percevait, comme l’intensité ou le déplacement des vibrations, le tout sans faire attention à la musique. Plus que la mélodie, ce sont les ondes qu’elle crée qui comptent.

 

D’après Mme Mallek, les sensations produites par les instruments varient d’une personne à l’autre. Les vibrations du lit sonore, très agréables, m’ont rappelé ces boules qui bougent dans les sièges de massage. Ce n’étaient que des ondes et pourtant je les percevais comme si elles étaient matérielles. Le chant et la flûte ont eu des répercussions plus locales et plus subtiles sur moi. J’ai perçu principalement des sensations dans les oreilles et sur la tête.

 

A la fin, je me sentais plus calme intérieurement. J’avais l’esprit clair, le corps détendu, et j’étais moins exigeante envers moi-même. Cerise sur le gâteau, mes douleurs féminines ont aussi été significativement atténuées.

 

Si certaines vibrations sonores peuvent briser le verre ou améliorer la pousse des plantes, on peut se demander quelle influence les sons de la vie quotidienne auraient sur notre corps. Pas sûr que le bruit de la perceuse au petit matin soit bénéfique pour notre organisme. En attendant que les engins de chantier jouent du Beethoven, rien de tel qu’une séance de sonothérapie pour se ressourcer.

 

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