Cosette Rohart, thérapeute de la Méthode Vittoz, souhaite apporter à ses patients les bienfaits qu’elle a elle-même reçus.

 

Pouvez-vous vous présenter brièvement et décrire vos activités ?

Je suis née dans une ferme. La nature reste pour moi un élément essentiel de ressourcement. Après l’école j’ai voulu travailler, j’ai fait un apprentissage de droguiste attirée par l’herboristerie et tout ce qui concerne la santé, j’ai aussi beaucoup aimé le contact avec la clientèle. Ensuite j’ai travaillé de nombreuses années dans l’industrie. Je traversais une période difficile quand j’ai rencontré pour la première fois la Méthode Vittoz. Cette rencontre au fil de l’accompagnement a transformé mon existence, je suis devenue actrice de ma vie !

Plus tard, j’ai ressenti le besoin vital de donner du sens à ma vie, j’ai choisi sans hésiter La Méthode Vittoz pour transmettre ce que j’ai reçu. Je crois sincèrement que chacun peut devenir acteur de sa vie, s’ouvrir au bonheur, chaque jour quoi qu’il arrive. Je me suis formée durant 4 ans à Paris. Aujourd’hui je suis praticienne certifiée de la psychothérapie Vittoz et j’ai le bonheur de recevoir mes patients dans mon cabinet au Locle.

 

A qui s’adresse la Méthode Vittoz ?

La Méthode Vittoz se pratique en travail individuel ou en groupe. Elle s’adresse à toute personne quel que soit l’âge désirant faire un travail personnel en associant approches corporelle et verbale. Elle s’adresse aussi aux entreprises ou institutions qui souhaitent développer le mieux-être de leur collaborateurs, faire face aux problèmes de stress et de burn-out, et aux scolaires en groupes pour développer le mieux-être de chacun, un meilleur climat de classe et aider à la réussite.

La Méthode Vittoz s’adresse aux personnes qui manquent d’estime et de confiance en elles, ont des problèmes d’attention, de mémoire et de concentration, sont confrontées à des situations difficiles (détresse affective, chômage, deuil, solitude, divorce, stress, vieillissement, maladie…), souffrent de douleurs somatiques ou psychosomatiques ou qui ont des phobies, des angoisses, des états dépressifs ou des difficultés relationnelles.

 

Selon vous, qu’est ce qui fait un bon thérapeute ?

Un bon thérapeute aura pris le temps de soigné ses propres blessures pour être en mesure de comprendre ce que vit la personne qu’il accompagne. La bienveillance, le non jugement et le respect sont des valeurs indispensables pour que le patient puisse se sentir en sécurité et en confiance. J’ai aussi remarqué dans ma pratique qu’il faut être patient, ne pas aller trop vite pour que le changement puisse être solide, s’ancrer profondément.

 

Qu’est ce que vous aimeriez dire au lecteur de Naturaly ?

Il existe une multitude de méthodes, alors faire son choix peut paraitre difficile…

Suivez votre instinct, c’est très souvent lors de la première rencontre que la relation se tisse ou pas. Attention à ne pas papillonner de thérapie en thérapie cela peut créer des vents contraires.

 

Pouvez-vous nous parler d’une expérience qui vous a marquée ?

Je peux vous parler de mon expérience personnelle. Il y a plusieurs années, lors d’une séance ma thérapeute me propose un exercice où je dois être debout, le dos en appui contre un mur. Je reste un long instant dans cette position, je sens le mur très froid, mon dos se raidit, le froid se propage à l’ensemble de mon corps. Je poursuis l’exercice jusqu’à la fin. Je retourne à ma place, puis nous échangeons sur mon vécu, comme cela se fait toujours en Vittoz. Je commente différents aspects, puis je finis par dire que le mur était froid. Ma thérapeute se lève, place son dos contre le mur puis me demande : « Pourquoi êtes-vous restée aussi longtemps en appui contre une surface si froide, vous aviez le droit d’arrêter l’exercice, dire que cela est désagréable ? »

Ce mur glacial est à l’origine de la prise de conscience d’un fonctionnement installé depuis toujours. Je ne prends pas en compte mes besoins, les assouvir serait un luxe prétentieux et je ne veux pas déranger.

 

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